小湯音遠渡重洋到法國工作,跟狐狸眼的店主克勞德,一起努力要讓逐漸式微的商店街重新繁榮起來。

  片中這條有美麗玻璃帷幕屋頂的商店街,名稱叫作「GALERIE DU ROY」。在小的印象中,歐洲實際上存在這樣一條商店街,於是便上網找找。

  結果找到的是「GALERIE DU ROI」,不在法國巴黎,而在比利時的布魯塞爾。

  比較一下片中的天頂及兩旁的商店,本片的確是以「GALERIE DU ROI」為藍圖構建出來的。


  「GALERIE DU ROI」如同片中設定一樣,是在19世紀建立的。

  它其實是一個名為「GALERIES ROYALES SAINT-HUBERT」的一部份,分別為:「Galerie du Roi」、「Galerie de la Reine」及「Galerie des Princes」,原文的意思就是分別為「國王」、「王后」及「王子」。

  上圖是它的入口,位置及地圖如下圖:

  小的先引用一篇比利時的介紹原文如下:

C'est en 1836 que le jeune architecte Jean-Pierre Cluysenaer, né aux Pays-Bas en 1811, conçoit le projet de construire une galerie couverte de plus de 200 mètres de long qui relierait directement le Marché aux Herbes à la Montagne aux Herbes Potagères, en supprimant un dédale de venelles sordides et mal famées où les bourgeois n'osaient guère s'aventurer.

Le 22 février 1845, le Conseil Communal présidé par le bourgmestre Wyns de Raucourt adopte à une large majorité le projet. Dès le 3 avril, un arrêté royal autorise les travaux, trois mois avant la constitution de la "Société des Galeries Saint-Hubert", dans laquelle on retrouve le concepteur du projet associé au banquier Jean-André De Mot, le père du futur bourgmestre de Bruxelles Emile De Mot.

Les formalités administratives et financières nécessaires pour procéder aux nombreuses expropriations vont durer neuf ans, et la construction proprement dite dix-huit mois. Les expropriations provoqueront des récriminations et même quelques drames. Une vieille demoiselle d'origine aisée qui habitait la Maison des Orfèvres, située à l'emplacement de l'actuelle entrée côté Marché aux Herbes, mourut de saisissement et de fureur lorsque l'huissier vint lui annoncer la prochaine démolition de sa maison, dont seule subsiste aujourd'hui l'ancienne devise : "Omnibus Omnia" (tout pour tous). Et le sieur Paneel, barbier de son état, refusa obstinément de partir et préféra se trancher la gorge avec son rasoir lorsque les deux maisons contiguës à la sienne furent abattues.

La première pierre fut posée à l'aide d'une truelle en argent par le Roi Léopold Ier, accompagné de ses deux fils, alors que la construction de l'ouvrage était déjà fort avancée. C'est au terme de la réunion du Conseil de la Société tenue le 4 décembre 1846 que l'on adopta les dénominations des trois parties du nouveau passage en hommage à la famille royale : la Galerie du Roi à l'est de la rue des Bouchers, la Galerie de la Reine à l'ouest, et la Galerie des Princes, longue de 54 mètres, qui relie la Galerie du Roi à la rue des Dominicains. L'ensemble, dénommé initialement "Passage Saint-Hubert" reçu en octobre 1965 son nom actuel "Galeries Royales Saint-Hubert".

Leur nom collectif provient de l'ancienne rue Saint-Hubert, qui reliait en arc de cercle le Marché aux Herbes à la rue des Bouchers. Cette rue de deux mètres de large existait déjà au XIIIième siècle, mais était appelée "Bogart" ou "Bomgaard", c'est-à-dire rue du Verger. On l'a aussi nommée par la suite "Spiegelstreetken" (ruelle du Miroir). Le nom de Saint-Hubert apparaît en 1685 (St Huybrechtsstraet), à cause d'un cabaret à l'enseigne de ce Saint, très fréquenté par les  "échoppiers" du Marché aux Herbes tout proche. Sous le régime français, ce fut la rue du Chasseur.

Au milieu du siècle passé, les Galeries Saint-Hubert étaient tout à la fois les plus longues, les plus hautes (8 mètres), les mieux  ornementées et les plus lumineuses du monde, grâce à l'immense verrière de deux cent mètres de long. Elles connurent dès leur inauguration un succès et une animation considérables, qui ne firent que s'amplifier à mesure que s'y ouvraient de luxueux magasins spécialisés. Les terrasses "extérieures" des cafés, pâtisseries et salons de glaces y attirèrent un public huppé, qui y oubliait l'espace de quelques heures les rigueurs du climat belge.

Au fil des années, le Passage Saint-Hubert devint un centre littéraire, où l'on pouvait rencontrer au Café de la Renaissance (l'actuelle Taverne du Passage), siège du Cercle Artistique et Littéraire, des écrivains aussi célèbres que Baudelaire, Alexandre Dumas, Victor Hugo, Apollinaire ou Verlaine. Aujourd'hui encore, les Galeries constituent un important centre commercial de luxe, dans ce cadre désuet qui a récemment fait l'objet d'une restauration minutieuse.

Parmi les nombreux magasins remarquables qu'elle a abrité, citons au numéro 23 de la Galerie de la Reine une confiserie où s'installa dès 1857 Jean Neuhaus, d'origine suisse. Il confectionnait à l'époque surtout des bonbons pour la toux, des guimauves et des réglisses pour les maux d'estomac. Son fils Frédéric imagina des friandises telles que les chocolats fourrés à la vanille. En 1912, Jean Neuhaus, troisième du nom innova en mettant au point des chocolats fourrés de fruits, de pâtes de noix pilées, de crèmes variées et même de liqueurs. Il nomma cela des "pralines", parce que leur forme rappelait les noix grillées et enrobées de sucre du marquis de Praslin. Et un beau jour, sa femme, lasse de servir les pralines dans un cornet de papier, imagina de les ranger précautionneusement dans une petite boîte de carton, que l'on appela "ballotin".

Le numéro 31 est occupé depuis le début du siècle par la célèbre maroquinerie Delvaux, qui n'a pas cessé de créer depuis lors des modèles toujours plus raffinés de valises, coffres, serviettes, sacoches, ainsi que divers objets en cuir.

Du côté de la Galerie du Roi, au numéro 7, prospérait à la Belle Époque le journal "La Chronique". C'est dans une salle de ce journal, au premier étage, qu'eut lieu le 1er mars 1896, soit quelques semaines seulement après celles de Paris, la première séance publique en Belgique du Cinématographe Lumière. On put y voir notamment "L'Arroseur arrosé", "Le Repas de Bébé" et "Le Train entrant en Gare".

La vie culturelle était également présente dans les Galeries, où se trouve toujours au numéro 32 de la Galerie du Roi le Théâtre des Galeries Saint-Hubert, conçu par Jean-Pierre Cluysenaer lui-même et inauguré le 7 juin 1847. Il était au départ destiné à la comédie, au drame et au vaudeville. Le Conseil Communal de Bruxelles avait en effet interdit qu'on y chante ou qu'on y joue de la musique, pour ne pas concurrencer le Théâtre Royal de la Monnaie.

Le premier spectacle donné dans la nouvelle salle fut une "fantasmagorie", suivi d'une sorte de revue. En 1849, il change de nom et devient le troisième "Théâtre Royal" de Bruxelles, après ceux de la Monnaie et du Parc. A partir de 1860, on l'autorisa à jouer des opérettes et des revues à grand orchestre. Commença alors une longue ère de revues - avec ou sans musique - qui faisaient courir tout Bruxelles.

En 1951, la salle devenue vétuste et ne répondant plus aux nouvelles normes de sécurité fut entièrement démolie. Une nouvelle salle plus grande vit rapidement le jour, avec deux vastes balcons de face aux lieu des quatre étroites galeries périphériques précédentes. De nos jours encore, le Théâtre Royal des Galeries connaît un succès constant, et sa fameuse "Revue" attire toujours la grande foule.

La Galerie de la Reine abrite également au numéro 15 un théâtre de 750 places, le "Vaudeville", inauguré en 1884. A cet endroit se trouvait à l'origine un marché au fleurs couvert, auquel succéda rapidement un café-concert appelé tour à tour "Casino Saint-Hubert", puis "Bouffes-Bruxellois". Cette salle qui fut le berceau de la revue bruxelloise connu ses plus belles années entre 1947 et 1970. Elle fut par la suite convertie en club privé.

Le Vaudeville a récemment été entièrement restauré et a retrouvé sa fonction première de théâtre en même temps que sa splendeur d'origine. Il est également utilisé comme salle de réception.

 

  以免費但簡陋的G翻譯大致瞭解了一下,1845年落成,一百多年來風風雨雨,以下PO幾張圖以供紀念。

著名的美麗天頂

大部份與片中場景幾乎一樣

其實這條商店並不長也不大

美麗的商店街

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